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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 19:54

la-magie-des-grimoires-petite-flnerie-dans-le-secret-des-bi

Dans La magie des grimoires (éd. Transboréal), Nicolas Weill-Parot invite le lecteur à le suivre dans ses pérégrinations au sein de prestigieuses bibliothèques européennes. De la bibliothèque apostolique Vaticane et la Bodleian d’Oxford à la BNF, en passant par la British Library à Londres ou l'ancienne bibliothèque nationale, rue de Richelieu, à Paris, (qui conserve le département des manuscrits), le chercheur évoque les difficultés et les embûches rencontrées pour consulter certains codices mais aussi ses émotions au contact d’antiques parchemins ou de vieux vélins. Un rapport à l'objet livre, de plus en plus remplacé par le microfilm et la numérisation. Dommage.
Mademoiselle

Bio express : Né à Neuilly-sur-Seine en 1968, Nicolas Weill-Parot, ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, docteur en histoire de l’Université Paris X-Nanterre, est maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Paris 8 et membre junior de l’Institut universitaire de France. Ses recherches portent sur la science et la magie médiévales.

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 09:19

quelle-premiere-impression-donnez-vous-avec-votre-blog-1-.jpgTaguée par Diane il y a quelques jours, je prends enfin le temps de lui répondre. Alors, pourquoi je blogue ? Tout a commencé en février dernier lorsque j'ai pris un tournant dans ma carrière. J'avais soudain un peu plus de temps pour moi et plutôt que de rester les bras ballants, j'ai ouvert ce blog. C'était, à mon sens, la suite logique de mon métier de journaliste, l'occasion de faire partager mes coups de coeur, mes engagements, etc. Au tout début, je craignais de me lasser, de manquer d'idées pour l'alimenter, ce ne fut pas le cas. Je crois être assez présente sur ce blog et je peux vous assurer que je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Au fil des mois, j'ai exploré la blogosphère, j'ai découvert Hellocoton et fait la connaissance de blogueuses adorables qui m'ont entrainée dans des univers proches du mien ou totalement aux antipodes... J'ai appris un tas de choses futiles parfois, passionnantes souvent. J'ai déniché des boutiques surprenantes. Voilà pourquoi je blogue Diane, pour rester en veille, ou en éveil, c'est selon. Quant aux conditions dans lesquelles j'écris, c'est souvent le matin, les fenêtres ouvertes sur mon jardin ou sur la ville suivant où je me trouve, souvent avec une tasse de thé, jamais devant la télé. Et rien ne me fait plus plaisir que de répondre aux commentaires de mes blogueuses préférées...
Mademoiselle

A lire, ces deux études sur les blogueurs, recoupées par Benoît Raphaël (pour celles et ceux qui ne le situe pas, il est le créateur du Post.fr) :  http://benoitraphael.com/2010/08/02/etude-blogs-qui-sont-les-blogueurs/

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 08:00

les-livres-ont-des-oreilles-les-livres-ont-des-oreilles[1]
De mon enfance, j'ai gardé le goût d'écouter des histoires. Que ce soit lors d'une soirée contes, autour d'une bonne table en compagnie d'un conteur qui s'ignore, ou sur le site de Littérature audio, j'aime prendre le temps d'écouter. Pour en revenir au site Internet, autant vous le dire de suite, c'est une pépite. Littérature audio propose, en effet, 1 313 livres gratuits à écouter directement sur le site ou à télécharger. Cette bibliothèque audio met à la disposition des internautes des policiers, des romans d'aventures, des biographies, etc. Et pour celles et ceux qui n'auraient pas encore pris leurs vacances ou qui, après leur parenthèse enchantée, seraient un tantinet stressés par le dur retour à la réalité, des séances de relaxation sont en ligne... Pour la petite histoire, Littérature audio a vu le jour en 2007. C'est une initiative de l'association "Des livres à lire et à entendre" qui a pour objet de faciliter l’accès de tous et en particulier des non-voyants et malvoyants à la littérature. S
i vous cherchez un auteur en particulier, consultez le moteur de recherche spécialisé dans les livres audio, ici.
Mademoiselle

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 07:40

livre sur un banc[2]
Une fois le livre terminé, l'abandonner dans un café ou sur un banc pour en faire profiter une autre personne. S'inventer passeur de livres, tel est l'objectif du "bookcrosser".  A l'origine de ce phénomène, il y a un homme : Ron Hornbaker. Ce dernier a eu l'idée formidable de créer
 un site internet BookCrossing grâce auquel les bookcrossers découvrent où sont les livres. Aujourd'hui, BookCrossing compte 800 000 bookcrossers à travers 130 pays. En France, le bookcrossing se fait conaître en 2002/2003 via la presse.

Désormais, il existe plusieurs sites francophone sur le sujet, le plus connu étant http://bookcrossingfrance.apinc.org/. Vous pouvez aussi consulter le site franco-italien Passe-livre ou pour ceux qui habite dans le sud est de la France : Voguent les histoires. Enfin, le bookcrossing a également son répertoire sur Google.

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 08:53

C'est à Chawton, un village proche de Winchester, que Jane Austen vécut les huit dernières années de sa vie. Dans ce cottage en brique rouge, elle retoucha et publia les ouvrages qui devaient la rendre célèbre : " Raisons et Sentiments ", " Orgueil et Préjugés ", " Mansfield Park " et "Emma". Tous ces romans parurent sans signature, de 1811 à 1816. Le cottage de la famille Austen est aujourd'hui devenu un musée. Au rez-de-chaussée, les visiteurs découvrent deux grandes pièces, le Drawing Room où Jane Austen jouait du piano chaque matin avant le petit déjeuner et le Dinning Parlour où elle écrivait. A l'étage, dans la chambre de Jane Austen on peut voir le dessus de lit en patchwork qu'elle réalisa avec sa mère et sa soeur.  
Mademoiselle

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jane austen[1]

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 09:05

Voici le dixième et dernier volet de ma série "L'Incipit du jeudi". J'aurai pu continuer ainsi pendant des mois. Je n'en vois pas l'intérêt. Ce blog est un terrain d'expérimentations, les idées se bousculent, voient le jour et s'éclipsent. A présent, j'ai d'autres projets. Dès la rentrée une nouvelle rubrique viendra remplacer celle-ci. Tout ce que je peux dire, pour l'instant, c'est qu'elle plaira aux amoureux des livres... Bonne lecture.
Mademoiselle

" La brume restait accrochée aux bosquets qui défilaient le long de la voie. J'effaçai un peu de buée sur la vitre. Les premières maisons apparurent. Le train ralentissait déjà. Mon coeur se mit à battre, m'arrachant à la somnolence où m'avait plongée le rythme monotone des essieux. Refermé sur ses secrets, le village se dessinait dans le creux du vallon.
Le crissement des roues, comme une plainte montant du sol, déchira le silence. Il était trop tard pour revenir en arrière. Les murs gris de la gare s'inscrivirent dans le cadre de la fenêtre tandis que la voix du controleur annonçait trois minutes d'arrêt.
J'aurai pu rester là assise, sans bouger. Le quai était désert. On n'entendait plus que la respiration rauque de la locomotive, comme une bête rongeant son frein, pressée de repartir.
D'un mouvement brusque, je pris mon sac. A peine avais-je le pied sur le bitume que le train redémarrait et disparissait dans le brouillard.
Je suivis la rue qui descendait en pente douce vers la grand-place, guidée par les tuiles sombres de la pointe du clocher qui dépassait des toits.
Il m'avait dit :
- Vous ne pouvez pas vous tromper, il n'y a qu'une maison en face de l'église, c'est là.
Trouant le murs de parpaings aux parements bistre, les vieilles dentelles blanches des rideaux laissaient entrevoir des yeux posés sur moi.
Je frappai à la porte. J'entendis des pas, un bruit de clef ; au bout de quelques instants, il fut là, immobile dans la pénombre du vestibule.
- Ne restez pas dehors, il gèle.
Comme, je l'avais imaginé en entendant sa voix au téléphone, il était devenu un autre homme. Je cherchais dans ma mémoire des images de lui. Enfant, chaque semaine, je dessinais sur de grandes feuilles de papier des châteaux, des chemins, des rêves et des cauchemars, pendant qu'il tirait longuement sur sa pipe en me regardant.
Depuis dix ans, il ne voulait plus voir personne. Ses patients avaient-ils eu raison de son désir d'écoute ? Des rumeurs avaient circulé à l'époque : un accident cérébral aurait altéré sa faculté de parole, l'obligeant à interrompre son séminaire, à abandonner la foule de ses disciples, pour se retrancher dans la solitude. Il partit, laissant tout derrière lui, et se retira dans ce lieu qui lui ressemblait si peu.
Aujourd'hui, à nouveau, j'étais face à lui. J'avais envie de pleurer, de me blottir dans ses bras, mais je ne bougeai pas. 
Il prit mon sac, le déposa sur une banquette, suspendit mon manteau à côté d'un miroir biseauté. Je le suivis dans la cuisine. Deux assiettes et une soupière avaient été disposées sur une table recouverte d'une nappe en toile cirée à carreaux rouge et blanc. Il m'invita à m'asseoir.
Il souleva le couvercle et nous servit. Ses mouvements étaient réguliers et calmes ; fermé, silencieux, il semblait attendre que je parle. J'étais dans cette maison pour cela, il le savait. Il me connaissait mieux que personne.
Mais les mots ne venaient pas. Je me calai sur son rythme, en silence. Je finis par murmurer son prénom :
- Roland...
-Oui, me répondit-il en plongeant ses immenses yeux verts au fond des miens.
Dix ans. Dix longues années d'absence. Les seules nouvelles, je les apprenais par les livres qui lui étaient consacrés. Il était devenu une figure majjeure de psychanalyse mais pour moi, c'était différent : il restait celui que je voyais tous les jeudis matin, à la sortie de l'école.
Un jour, javais interrogé ma mère :
- Pourquoi Roland s'occupe-t-il de moi ?
- Parce qu'il t'a vu naître.  
Le fil de nos conversation, nos rendez-vous hebdomadaires ne s'étaient interrompus qu'avec son départ. Quelque temps auparavant, il m'avait demandé de ne plus l'appeler.
Je me revois sortir de son bureau, retenant mes larmes, traverser la place de l'Alma, et sangloter au bord de la Seine sous une pluie battante.
Cette nuit-là, je rêvai que, ne parvenant plus à me souvenir de mon nom, je cherchais mon passeport, mais il avait disparu." 

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Le-Chemin-des-sortileges[1]

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 15:14

agathachristie806xp[1]C'est à Torquay, cité balnéaire de la vieille Angleterre que, la reine du crime, Agatha Christie est née en 1890. Sa maison natale a disparu, mais son refuge de Greenway House, à quelques kilomètres de là, existe toujours. Il s'agit d'un grand domaine, acheté en 1938 avec l'archéologue Max Mallowan, son deuxième mari. Le couple partageait sa vie entre les chantiers de fouilles au Moyen-Orient, Londres et ce petit paradis qu'il retrouvait l'été. Dans le jardin, la vie paisible d'Agatha Christie se révèle avec le mini-terrain de croquet, le petit cimetière des animaux ou l'alcôve de pierre au bord de l'eau, sous les magnolias. Tandis qu'à l'intérieur les murs blancs font ressortir les meubles en bois massif.
Mademoiselle

greenway house april07 465x330[1]

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britain-agatha-christie-home-2009-2-24-6-34-11[1]

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 07:09

J'aimerai savoir jouer d'un instrument. Ce n'est pas le cas et bien qu'il ne soit jamais trop tard, le temps me manque aujourd'hui pour me plonger dans l'étude du solfège. Il est ici question d'histoires familiales, de secrets enfouis et de Stradivari. Une douce mélodie se dégage de ce livre où la description du corps à corps entre l'homme et son instrument prend tout son sens.
Mademoiselle 

" Le son profond d'un violoncelle s'élevait au dessus d'une allée du cimetière, dans le ciel glacé de l'hiver lorrain.
Thomas enterrait sa mère.
Derrière lui, la famille paternelle dessinait un décor sombre et compact. Près du prêtre et du cercueil en chêne, Joséphine, la bonne, que tous appelaient Nanie sanglotait doucement. Elle tenait à la main un grand mouchoir à carreaux, dont elle usait mécaniquement. Auprès d'elle, une petite fille levait de temps en temps la tête vers le visage en larmes de la vieille femme.
Derrière le trou béant, Simon, dans un manteau gris râpé, était assis sur un petit tabouret, les mains en partie enveloppées de laine à cause du gel. Il jouait des extraits de morceaux que Delphine lui avait appris autrefois, quand elle lui donnait gratuitement des leçons. Ases pieds il y avait deux boîtes en bois.
Il alternaient soigneusement les deux violoncelles, comme si c'était important. Les personnalités parisiennes, mêlées aux domestiques, aux paysans du Manoir et aux gens du village, écoutaient religieusement. Le dfroid crispait le bois et chaque fois qu'il changeait d'instrument, il passait de longues minutes à l'accorder.
Lorsqu'il entendit les premières mesures d'une berceuse de Fauré, Thomas tressaillit. Le parfum de sa mère se dressa devant lui, comme un  voile éphémère. Enfant, il embrassait en une même image ses bras souples en mouvement, son long visage pâle, son buste mince, étrangement solide. Il attendait qu'elle amenât vers lui d'un geste sûr la phrase musicale, fermait les yeux, imaginait qu'il prenait la place de l'instrument au creux du corps de sa mère. Pui elle jouait cette berceuse de Fauré et alors, il savait qu'elle allait le laisser, l'abandonner à la nuit.
Le regard acéré de Thomas s'attarda sur le dos fin, le profil osseux, la courbe presque féminine du cou de son frère de lait. Il observa le buste interminable de Simon faire écrin à l'instrument. Chaque note prolongeait le temps de Delphine, allongée maintenant dans un lit de bois.
Thomas n'entendit bientôt plus que le son des violoncelles. Les instruments avaient toujours fait partie de sa vie. Le Vuillaume à terre était le cadeau que son père avait fait à sa mère. Il n'avait pas, à l'époque, la valeur démesurée qu'il avait atteinte depuis. L'autre, dont Thomas soupesait à l'instant la sonorité, intacte malgré le froid et le vent avait été fabriqué par son grand-père en 1929. Dans les cuisines de son enfance, il avait appris par les conversations entre domestiques que cette années-là était aussi celle du suicide de son grand-père.
Sa mère n'en parla jamais. La lignée paternelle non plus.
Thomas petit, fut longtemps assailli d'émotions contradictoires, la peur, la honte, l'attrait irrésistible vers le violoncelle, le bonheur de la musique et de sa mère réunies, mais ces émotions furent balayées part le devoir d'être un jour l'héritier du Manoir.
Alors, il s'était tu lui aussi."

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 07:00
1629723253[1]C'est de l'autre côté de l'Atlantique que Marguerite Yourcenar a élu domicile en 1950. Dans l'état du Maine, sur l'île des Monts Déserts elle fit batir une petite maison en bois baptisée Petite Plaisance et y vécut jusqu'à sa mort en 1987. De son vivant, elle avait exprimé le souhait que sa maison soit ouverte pendant l'été. Depuis sa disparition sa volonté a été respectée puisque Petite Plaisance est ouverte l'été aux touristes. C'est ici, que Marguerite Yourcenar écrivit " Les Mémoires d'Hadrien " (1951), " L'Oeuvre au noir " (1968, prix Femina) et " Mishima ou la vision du vide " (1981). Dans chaque pièce, les livres sont omniprésents. Au total, 7 000 ouvrages trônent fièrement dans la maison de l'écrivaine au mobilier disparate et non moins chaleureux.
Mademoiselle

petite plaisance[1]

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Interview de Marguerite Yourcenar à Petite Plaisance :
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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 10:00

Il est des livres étranges, écrits par des auteurs réputés. Des idées si sombres et insolites qu'on se demande où ils vont les chercher. Bonne lecture.
Mademoiselle

"Quand mes filles eurent atteint l'âge de douze ans, je les initiai aux mystérieux pouvoirs. Non pas tant, mystérieux, parce qu'elle en ignoraient l'existence, que je leur avais dissimulés (avec elles, je ne me cachais de rien puisque nous étions de même sexe), mais plutôt que, ayant grandi dans la connaissance vague et indifférente de cette réalité, elles ne comprenaient pas plus la nécessité de s'en souvier ni d'avoir, tout d'un coup, à la maîtriser d'une quelconque façon, qu'elles ne voyaient l'intérêt pour elles d'apprendre à confectionner les plats que je leur servais et qui relevaient d'un domaine tout aussi lointain et peu palpitant. Elles ne songèrent pourtant pas à se rebeller contre cet ennuyeux enseignement. Elles ne tentèrent même pas certains après-midi ensoleillée, d'y couper sous quelques prétexte. Je me plaisais à croire que, cette doicilité chez mes filles peu dociles, mes jumelles fulminantes et impulsives, je la devais à la conscience qu'elles avaient peut-être, malgré tout, là, d'une obligation sacrée.
Nous nous installions à l'abri des regards de leur père, au sous-sol. Dans cette grande pièce froide et basse, aux murs de parpaings, fierté de mon mari pour son inutilité même (vieux pots de peinture dans un coin, c'était tout), je tâchais de leur transmettre l'indispensable mais imparfaite puissance dont étaient dotées depuis toujours les femmes de ma lignée. Les jours d'été, les cris et les rires des petits voisis nous parvenaient de leur pelouse toute proche, la lumière tombant du soupirail en rais obliques, sur le ciment où nous étions assises semblaient s'évertuer à vouloir tirer Maud et Lise d'une application dont elles ne pouvaient compendre le but, et elles s'acharnaient cependant, sourcils obstinément froncés, leurs petits visages, semblablement studieux et butés dans l'effort, tendus vers moi avec un touchant désir de venir à bout de l'énigme, une patience confiante certaines qu'elles étaient, depuis leur très jeune âge, que leur tour viendrait de posséder mes dons, certaines et s'en moquant."

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